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Napoléon Roussel : Comment il ne faut pas prêcherPamphileTélécharger le texte du chapitreLe deuxième prédicateur que Napoléon Roussel invoque comme mauvais exemple, c’est Pamphile. Cet orateur se contente de rabâcher toujours trois ou quatre idées dont seul l’enchaînement varie. En procédant de la sorte, ce prédicateur – qui se trouve souvent dans les rangs de l’orthodoxie – finit par ennuyer son auditoire. Sous prétexte de ne prêcher que le Christ crucifié – ce qui lui permet d’ignorer toutes les richesses de l’Ecriture – Pamphile s’adonne en fait à la paresse et à l’ignorance. Pour Roussel, il s’agit d’une faute aux conséquences lourdes :
Un tel travail rendrait la prédication plus intéressante, à la fois pour l’orateur et pour son auditoire. Mais Pamphile n’en a cure :
Selon Roussel, cette attitude cache, non seulement de la paresse, mais de la présomption et même un manque de foi :
En négligeant l’étude de lui-même, Pamphile passe à côté d’« abîmes de profondeur » dont l’exploration lui permettrait de mieux connaître ses semblables, mais aussi de se rendre compte que son âme est soumise à des changements incessants. En ignorant cela, Pamphile perd en profondeur.
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